Présentation:
Dans une société où depuis des millénaires, le pôle masculin de la psyché domine et écrase le féminin,
assumer ce dernier fait forcément peur. A l'adolescence, moment fragile de formation de la personnalité, cette peur du féminin est tellement amplifiée qu'elle pousse parfois les adolescents à des actes de délinquance
sexiste et homophobe.
Les statistiques sur la violence scolaire montrent qu'elle est un phénomène sexué.
La ségrégation sexuelle qui règne dans les quartiers sensibles est le reflet grossi de notre société où l'adolescent à la fois gay et homophobe est l'archétype de cette adolescence apeurée.
Pour mieux comprendre ce phénomène et trouver des solutions pour prévenir cette délinquance, l'auteur vous propose de mieux saisir ce type de déviance à travers une présentation commentée des différentes données psychologiques, psychiatriques, psychanalytiques, sociologiques et philosophiques. Il envisage des solutions juridiques au plan national, européen et international et apporte un éclairage nouveau et très documenté sur ce sujet de grande actualité et pourtant encore très peu pris en considération par les
pouvoirs publics.
Cet ouvrage est destiné aux étudiants et professionnels du droit pénal, mais aussi aux victimes de cette délinquance qui souhaiteraient connaître les moyens de se défendre. Parce qu'essayer de comprendre les agissements de son agresseur peut servir à se rassurer et renforcer l'estime de soi, ainsi montrer que celui qui est le plus terrifié, ce n'est pas forcément celui que l'on croit. Il est un bon outil pour les associations et les personnes qui viennent en aide aux personnes atteintes par ce phénomène.
Les professionnels de l'éducation, dans toute leur diversité, et les intervenants sociaux y trouveront
également des éléments de réponse face à leurs jeunes interlocuteurs.
Auteur: Sébastien Carpentier
ISBN: 978-2-915495-86-7
Pages: 156 - 19 €
Cet ouvrage est épuisé
A PROPOS DE L'AUTEUR:
Sébastien Carpentier est diplômé de l'Université Paris II, Panthéon-Assas en Criminologie et de
l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne en Philosophie.